« Ô,temps suspends ton vol et vous, heures propices, suspendez votre cours et laissez-nous savourer les rapides délices… » ( Lamartine) c’est bien ce que nous pensions hier matin lorsque nous avions gravi un terpe dans la vaste étendue des Hatertse Vennen.
Magnifique : cette mare qui s’étale entre les jeunes bruyères qui la couronne de bruns clairs et bruns foncés à la Rembrandt.
Calme : le temps sans pluie ni vent , soudain rompu par la course joyeuse de deux chiens levriers attifés de combinaisons colorées, suivis de leur maître interprétant quelques accords sur sa flûte de pan,
Bizarre: il faut le concevoir dans ce paysage si néerlandais.
Impressionnant : la docilité d’un des jeunes membres de Nimègue Accueil, Louise Marguery 2 ans,
Adorable : petite poupée qui se laisse bercer dans son Piggyback Rider par les pas de son papa Tony.
Il aurait fallu arrêter le temps pour savourer ces moments d’échange amicaux. Isolés dans le cocon francophone de Nimègue Accueil, c’est à peine si nous avons remarqué les très, très nombreux marcheurs .
La marche, si bien décrite par Christian Bobin dans la « Lumière du monde »
“Marcher dans la nature, c'est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles.”
Violette